la chiropraxie
Thérapie manuelle contemporaine, la chiropraxie traite et prévient une grande variété de troubles de santé. La chiropraxie est la 1ère profession de santé manuelle dans le monde (la 3ème profession de santé après la médecine générale et la dentisterie).
Bien connue pour son efficacité sur les troubles neuro musculo squelettiques (torticoli, sciatique, lumbago…), elle traite aussi nombres de troubles de santé fonctionnels (reflux gastro oesophagiens, migraines, colopathies…). Elle utilise une importante diversité de techniques douces et non invasives. La chiropraxie écoute le corps dans son entier et considère le patient dans son individualité !
Les Maux de dos ou « mots » du dos, un signal d’alarme ?
Des traumatismes physiques (accident, chute, choc, faute posturale répétée…), des déséquilibres chimiques (alimentaire, toxique…), et/ou des troubles émotionnels (anxiété, stress, dépression …) peuvent restreindre la mobilité des vertèbres, du crâne ou du bassin. Ces blocages génèrent des compressions ou irritations des nerfs, responsables de douleurs, de tensions musculaires ou de troubles fonctionnels au niveau des organes.
En France, la douleur constitue la 1ère cause de consultation et le mal de dos est le 3ème motif de consultation chez le médecin généraliste.
L’écologie du corps serait perturbée ?
La chiropraxie détecte, prévient et ajuste ces déséquilibres, traitant ainsi leurs conséquences sur votre santé (maux de tête, lombalgies, cruralgies, névralgies cervico-brachiales, névralgies d’arnold, syndrome de stress, douleurs cervicales, syndrome prémenstruel, colique du nourrisson…). Dans un certain nombre de cas, la chiropraxie est une bonne alternative aux médicaments !
Un peu d'histoire...
Dès l’antiquité, le médecin grec Hippocrate (460-370 avant JC) corrige par « tractions, étirements ou application de pressions locales les déplacements à différents endroits de la colonne vertébrale ». Dans son « Traité des articulations », il explique que la « dyspnée » (difficulté respiratoire) peut résulter d’un déplacement des vertèbres saillantes du cou.
600 ans plus tard, le célèbre médecin Galien (129-201 après JC) enseigne pour la première fois les positions correctes des vertèbres. Un jour, il parvient à soigner une paralysie de la main droite en agissant sur les vertèbres cervicales. Il montre ainsi que cette paralysie résulte d’ « une compression du nerf qui innerve les doigts considérés, au niveau de la septième cervicale ».
Au 16ième siècle, le grand chirurgien Français Ambroise Paré explique en détail les « luxations de la colonne vertébrale ». Pour autant, pendant plus de trois siècles, la thérapie vertébrale est laissée de côté par la médecine.
Ce n’est qu’à la fin du 19ième siècle aux Etats-Unis qu’Andrew Taylor Still, découvre l’ostéopathie. Il propose « l’usage de techniques manuelles capables de rétablir une condition physique parfaite, tant ostéo-articulaire que musculaire ou vasculaire, en vue de permettre à l’organisme de se défendre contre les maladies ».
Puis, au tournant du 20ième siècle aux Etats-Unis Daniel David Palmer, traite un patient atteint de surdité en ajustant une vertèbre cervicale qui comprime un nerf. Il renouvelle l’expérience avec succès sur une personne souffrant d’un trouble cardiaque fonctionnel. Intrigué par ces deux résultats, il fait le lien entre les blocages de nerfs et certains troubles de santé fonctionnels !
Après des années de recherche scientifique, il pose les bases de la chiropraxie en 1895. En 1974, la chiropraxie acquiert une reconnaissance légale aux Etats-Unis. En 2002, la chiropraxie est reconnue France par le Ministère de la Santé.