La chiropraxie agit à différents niveaux du corps : localement, au fil des nerfs, au niveau des organes, au niveau somato-émotionnel.

Une action locale

Les subluxations (ou blocages articulaires) génèrent des douleurs ou dysfonctionnements au niveau de la colonne, des articulations ou des muscles adjacents: lumbago, torticolis, céphalée, cervicalgie, pubalgie, douleur fessières… L’ajustement libère les blocages et leurs conséquences locales.

La chiropraxie agit sur les symptômes ou douleurs situés à distance du(des) blocage(s).

Une action au fil des nerfs

Les nerfs qui émergent de la moelle épinière, peuvent s’ils sont irrités ou comprimés au niveau de la colonne vertébrale causer des douleurs, altération de la sensibilité ou faiblesses musculaires sur le trajet des nerfs : Névralgie d’Arnold, névralgie cervico-brachiale (ou sciatique du bras), névralgie intercostale, sciatique, cruralgie

Une action au niveau des organes

Le système nerveux autonome coordonne la fonction des organes. Un blocage nerveux peut fragiliser l’organe en question et le rendre plus vulnérable aux infections, aux stress : le réflexe somato-viscéral. A l’inverse, un organe affecté (traumatisme, compression, infection…) induit de manière quasi systématique un blocage au niveau vertébral concerné : le réflexe viscéro-somatique.

La chiropraxie permet d’éviter l’installation d’un cercle vicieux en libérant le système nerveux autonome, par des techniques viscérales ou par la réflexologie. Attention, si le désordre viscéral n’est plus fonctionnel, un avis médical est requis !

Au niveau somato-émotionnel

Des conflits inconscients peuvent générer des tensions physiques. Le corps reste bloqué dans un schéma de défense, le dysfonctionnement physique est réel. La chiropraxie permet de dénouer ces tensions en libérant :

  • Les attaches de la dure-mère (enveloppe du système nerveux central) au niveau de sutures crâniennes, des hautes cervicales, du sacrum et du coccyx.
  • Les fascias (enveloppes des muscles ou des organes)
  • Les mâchoires (bruxisme…)
  • Les glandes surrénales (qui sécrètent une surcharge d’adrénaline)
  • L’estomac (les décharges acides en dehors des périodes de digestion peuvent générer des gastrites, ulcère…)

La douleur d’origine psychogénique (réponse physique du corps au stress) traitée en chiropraxie est à différencier d’une douleur psychosomatique abordée par la psychologie.