Les motifs de consultation sont similaires pour les deux professions. Les chiropracteurs sont plus spécialisés dans l’étude du système nerveux que les ostéopathes, mais certaines approches (viscérales, crâniennes…) sont abordées par les deux professions. Le diplôme des chiropracteurs est international, et celui des ostéopathes est national. Les chiropracteurs sont tous formés en 6 ans à plein temps (6 000 heures de cours et une année d’assistanat). Les ostéopathes ont des formations variées. Il peut s’agir d’un médecin ou d’un kinésithérapeute ayant suivi des stages complémentaires, ou d’un ostéopathe dont la formation à temps plein varie entre 3 et 6 ans d’études. Ce sont deux professions cousines et parfois complémentaires !

Non. Le chiropracteur utilise la méthode la plus appropriée et prend en compte vos souhaits. Le craquement n’est pas systématique, il est même parfois contre-indiqué. Une palette de techniques douces sont utilisées : tractions, techniques crâniennes ou viscérales, stimulations neurologiques réflexes, kinésiologie, détente musculaires, fascia thérapie…

On appelle ce bruit une cavitation. C’est un effet de succion qui se produit dans une articulation lors de l'ajustement. Dans toutes nos articulations, il y a du liquide synovial. Dans ce liquide il y a un gaz dissout : l'azote. Lors de l’ajustement, l’articulation est étirée et la pression intra articulaire diminue. Le gaz sort alors rapidement du liquide et la cavitation (craquement) se fait entendre. Les os ne craquent pas, le bruit est lié à une libération de gaz et l’ajustement est totalement indolore !

Les symptômes ou la douleur ne sont trop souvent que la pointe de l’iceberg. Nous portons notre attention sur la partie immergée ou « causes du problème ». Se limiter à apaiser temporairement la douleur reviendrait à masquer le problème. Ecoutons les maux ou « mots » du corps !

Certains patients vont se sentir mieux dès le premier ajustement. D'autres découvriront que le progrès se manifeste sur quelques séances. Chaque personne réagit différemment. Les enfants réagissent généralement très rapidement. Les adultes ont besoin de plus de temps sur un problème ancien ou chronique que sur un problème récent.  A chacun son rythme !

Ils ont raison quand les « manipulations » sont pratiquées par un praticien non qualifié. En revanche, la formation chiropratique (cf : formation) est un gage de sûreté et de sécurité. Sur le plan diagnostique, l’examen clinique ainsi que les examens complémentaires permettent d’écarter tout risque et de référer les patients qui présentent des conditions pathologiques (en dehors du champ d’action chiropractique) vers un spécialiste compétant. Sur le plan pratique, les techniques utilisées sont douces, adaptées à l’âge et à la santé osseuse et articulaire du patient !

La pédiatrie chiropractique s’adresse aux enfants de l’âge de quelques semaines à celui de l’adolescence. Des techniques douces, spécifiques et agréables pour les enfants sont pratiquées. Un suivit dès le plus jeune âge permet d’enrayer des blocages favorisant une usure articulaire à l’âge adulte, et de prévenir ou guérir certains troubles de l’enfance (colique du nourrisson, hyperactivité, scoliose…).

La chiropraxie ne guérit pas les pathologies inflammatoires chroniques, mais elle peut en atténuer les douleurs et en retarder l’enraidissement par des techniques douces et adaptées. Elle ne remplace pas le suivit médical, mais le complète et améliore largement le confort du patient.

 

Les techniques mécaniques sont contrindiquées si l’ostéoporose (raréfaction du tissu osseux) est avancée, en revanche d’autres approches chiropractiques douces sont adaptées. Le travail musculaire et la nutrition peuvent même ralentir l’évolution de l’ostéoporose.

Non, l’arthrose est un processus de vieillissement articulaire irréversible ! La chiropraxie peut ralentir l’évolution de l’arthrose, diminuer les douleurs issues des compressions de nerfs liées au processus arthrosique, et améliorer la mobilité articulaire.

Oui, tous les blocages ne génèrent pas de douleurs, pour autant, enlever les blocages et les tensions, s’inscrit dans un processus préventif, améliore la mobilité, le confort de vie et la capacité d’adaptation aux contraintes de l’environnement.